Pena la Muleta - 20 place de Mairie - 40090 Saint
Perdon
pena.lamuleta@orange.fr
Changement au cartel,
LL
La vie au campo est parfois rude,
En effet, le novillo "titulaire" du Conde de Mayalde s'est rompu le piton droit et, de ce fait est devenu impropre à la lidia.
Le deuxième choix ne s'étant pas développé comme souhaité, après concertation avec l'éleveur, il a été décidé de sa non participation à notre novillada concours 2015.
Pour la substitution, il nous fallait trouver une ganaderia de renom avec une ancienneté pouvant s'intercaller entre les fers de Partido de Resina et de Dolores Aguirre et toujours en tenant compte de la variété des encastes.
Notre choix s'est porté sur l'élevage de Fernando Peña Catalan avec un exemplaire de respect qui porte le N°62, s'appelle "Gavilan" né en novembre 2011
En exclusivité et en image ci-dessous,
Le Bureau de la Peña La Muleta.
Enfin !!! Voilà qui devrait rendre le sourire à Flagélator. Ceux qui suivent les prérégrinations du blog comprendront.
Nous avons vu plus de puisssance et plus de piques en un seul toro que dans toute la course de la veille chez nos amis des "terres taurines girondines" et p....n, ça fait du bien, pour preuve la concentration de nos socios est toute autre,
Nous avons vu du taureau toro, certes pas faciles, certes mansos mais mansos con casta, certes fallait les lidier, certes fallait les obliger, certes fallait les consentir, certes fallait les dominer, que nous sommes en manque de toreros capables de mettre tout cela en oeuvre et que le spectacle de dimanche après-midi en à souffert. Toutes ces choses n'ont pas entaché le moment agréable que j'ai passé dans les arènes Maurice Lauche, même si à la sortie je ne pouvais m'empêcher de me sentir orphelin de lidiadores tels que Campuzano's brother, Ruiz Miguel, Luis Fransisco Espla, Damaso Gonzales...
N'oublions pas l'excellente lidia de Morenito de Aranda à son premier et celle valeureuse de son second. Pour le reste, Rafaelillo nous a confirmé que ce n'est pas un torero de 3ème (au moins cette année) et Medhi Savali, malgré sa bonne volonté est revenu à la case départ.
En conclusion, un grand merci à l'organisation aturine pour le cadeau qu'il nous ont offert.
Patrick.S
Crédit photo Patrick.S, toute utilisation prohibée.
Tiré du site Purezayemocion (excellent site au demeurant) je ne saurai trop vous conseiller la lecture de cet article qui explique très clairement le placement correct du torero avant pendant et après la passe, le positionnement de la jambe d'appui et même les techniques qu'avaient et qu'on toujours certains toreros sinon pour "tricher" du moins pour transformer la réalité à leur avantage.
Quelques uns (comme moi) qui ont quelques lacunes avec la langue de Don Quichotte peineront un peu, mais je vous l'assure, faites l'effort, c'est très instructif.
Si j'osais, je dirai bien que ça amène de l'eau au moulin de Flagélator concernant ses écrits d'hier, mais...
Patrick.S
La verdad en el cite y la mentira del toreo encimista
Es inevitable acordarse del gran Alfonso Navalón, un hombre que hablaba claro y del que se nutrían aficionados que gracias a él tenían buen criterio y exigían lo que hay que exigirles a los to...
L'après-midi, c'est moins joli, me demande si ce n'est pas mieux au lit...
Bon ben commed'ab, je me présente. Je suis Flagélator, j'étais l'Ami indispensable de la bande pour l'après-midi girondine.
Pourquoi? bien lorsque l'on connait leurs goûts tauromachiques fallait bien penser qu'à 'men'donné" ils auraient besoin de moi (auto flagellation?). Faire 260Kms (aller retour) pour voir une corrida de Predres avec un absent "excusé" et le reste de la troupe !!! nous pouvions nous douter de la fin de l'histoire...fin d'ailleurs que la bienséance et la discrétion m'interdisent de vous raconter. Sachez néanmoins que revenu chez moi, j'ai eu besoin de me remettre les lanières en place.
Ils m'ont donné la permission d'écrire, je vais donc essayer de vous faire un petit compte rendu du spectacle. J'espère qu'ils ne le regretteront pas.
Donc en piste, six exemplaires de Pedres avec, pour "jouer" avec eux,
Eugenio de Mora: Silence et Silence, il venait remplacer Lopez Simon apparemment quasi mourant mais qui, dès le lendemain matin (possiblement en passant par Lourdes) était rescussité faisant (pas l'oiseau) le paseo dans les arènes du palio à Istres !!!
Curro Diaz: Oreille et deux Oreilles,
Juan Leal: salut et deux oreilles,
Heureusement que l'on est encore à trois mois des vendanges!!!
Le lot de Pedres, quoi en dire, de trapio convenable pour une arène de troisième, de présentation allant du gentil au scandaleux troisième, de comportement, les gens bien élevés utiliseraient l'adjectif nobles, tous faibles ne prenant que six petits picotazos.
Eugenio de Mora: Transparent. Son premier pourtant très commode d'armures ne représentait pas un danger quelconque, son second un peu mieux armé l'a fait reculer un peu plus. En fait, pas grand chose à en dire. Je crois qu'il avait adopté la théorie d'un homme du campo que nous connaissons bien: "Viene, cobra y se va"
Curro Diaz: Pour tout vous dire, personnellement il ne m'a pas fait pleurer, comme j'ai pu le lire, il ne m'a pas non plus fait grimper aux rideaux. Face à son premier une faena majoritairement à droite et surtout adroite d'ailleurs, sur la passage, un peu plus croisé à gauche mais sans jamais rentrer dans le terrain. Le cinquième qui était un bis a brillé pas sa faiblesse. En effet Curro Diaz a été obligé de toréer à mi-hauteur, voir même un peu plus haut pour le garder debout. Là où on parle d'Art et de Temple, je n'ai vu qu'adaptation. Pour combattre ce taureau, le doctorat es tauromachie était bien moins nécessaire que celui de médecin urgentiste. Alors oui, c'était joli, c'était lent, c'était lié, c'était propre... On parle de faena muy templada, templar: verbe espagnol du premier groupe signifiant:"Hacer mas suavo o menos intensa la fuerza de algo" CQFD. Hey pas bête le Flagelator il a regarder sur le dico pour être bien sûr de son coup. C'est pourtant clair! Pour qu'il y temple, il faut qu'il y ait force !!!! ceci dit, après une épée en place mais sans engagement il coupe deux oreilles.
Le principal c'est "que la gente disfrute".
Juan Leal: Parlons de son premier taureau qui a mon sens était de présentation inacceptable dans n'importe quelle arène. Je pense que c'est celui là qui aurait du avoir les faveurs du mouchoir vert plutôt que le cinquième qui lui a été "abimé" par la cuadrilla de Curro Diaz lui faisant prendre deux vueltas de campana très vilaines.
Bref , nous n'allons pas refaire l'histoire.En plus d'être gacho, brocho et...vous savez le reste, il ne présentait pas de difficultés majeures. Juan devant cet adversaire recule et ne pèse pas, terminaison de faena encimista comme d'ab épée très basse et salut. Le dernier de l'envoi, le mieux armé le chahute d'entrée. A la muleta il réduit les distances, comme d'ab, mais plus vite. Tout cela est mécanique et manque de dominio, mais ça porte sur les gradins. Une estocade engagée mais sur le côté au deuxième essai et, deux oreilles!
Crédit photo Patrick.S, toute utilisation prohibée.
Quoi dire de plus sinon qu'à la fin j'avais comme un goût d'amertume au fond de ma gorge. Le plus triste dans l'histoire est que l'aficion est entrain de changer.
La corrida, du moins celle que l'on aime est entrain de mourir...
Nous sommes entrain de nous tirer une balle dans le pied. la seule justification au maintien de notre tradition est la notion de combat qui disparait au profit d'une notion artistique, la collaboration homme/animal, l'animal devenant un faire valoir !!!
Je ne suis pas sûr que nous aillons besoin de la petite bande d'énervés du bulbe présente autour des arènes (en image ci-dessous) pour que nous passions très vite au stade d'espèce en voie de disparition.
Pessimistes mes propos? rien n'est moins sûr.
Espérons que mes copains de virée girondine ne regretteront pas de m'avoir laissé le clavier.
Adishats a tots.
Flagelator
Crédit photo Patrick.S, toute utilisation prohibée.
Le matin, j'aime bien, le matin on est bien sauf lorsque l'on a les matins chagrin, mais samedi tout allait bien.
Au programme matinal, une novillada non piquée organisée par la peña des graves. Au cartel, quatre erales d'Alma Serena pour :
Tibo Garcia: Silence et Oreille,
Baptiste Cissé:Silence et silence.
Le premier de Tibo est petit, un peu faible et compliqué. Il a du mal à trouver le sitio, et tout va à menos très vite. Bonne estocade. Le troisième d'une extrème noblesse surtout à gauche, il lui tirera quelques bonnes séries en naturelles, une épée quasi entière mais de côté lui permettra de couper une oreille.
Le N°2 qui échoit à Baptiste a été de loin le meilleur de l'envoie avec deux excellentes cornes, de la noblesse à revendre. le dernier très interressant le débordera très vite et Baptiste ne croise pas assez et tue mal.
A noter un quite salvateur de Tibo à la sortie d'une paire de banderilles de Baptiste.
Quelques images en dessous,
Patrick.S
Crédit photo Patrick.S, toute utilisation prohibée.
Hè Hey !!!!!!!
Suis sûr que vous ne m'aviez pas vu! Je suis Dronus espionae aficionadum ( c'est mon nom savant!), mais restons simple, appelez moi Barnabé.
Pourquoi Barnabé allez vous me dire.. et pourquoi pas!
Il n'empêche que j'allonge le rang des resquilleurs. Quelques arènes ont les leurs prédéfinis. Pour preuve, Céret, ce sont les gendarmes mais oui messieurs et dames qui resquillent du haut de leurs balcons, Azpeitia alors là comble de tous les combles ce sont les bonnes soeurs du couvent qui profitent gratuitement du spectacle (au moins en partie), surement que Dieu leur demandera des comptes un jour!, même Boujan pour qui cette année était une première à déjà son lot en les personnes voisines du premier étage, alors moi, cette année je me suis permis ce petit tour à Captieux, et je dois à la vérité de dire que j'ai pris mon pied, pas tant par la qualité du spectacle que de voir ces gens assis en plein cagnar et qui bien sûr n'ont pas bénéficié des même conditions financieres que moi...
Prendre de la hauteur permet aussi de voir des choses que les autres ne remarquent pas. Des beaux sourires, des jolies filles,
et des aficionados pas très concentrés sur ce qui se passe en piste.
Y aurait il une relation de cause à effet ???
Mais je m'égare,
Parlons un peu de ce que pourquoi j'étais là.
Les capsylvains nous présentaient, faute de Tajo y la Reina initialement prévus mais restés au campo pour raisons sanitaires, un lot de novillos d'El Pilar de présentation plus que correcte pour une décision prise dans l'urgence et, c'est tout à leur honneur.
Ces cousins des Pedraza de yeltes (par l'encaste) ont donné une jeu très inégal et le dernier fut honoré d'une vuelta posthume !!!
Face à eux,
Lilian Ferrani: Silence et silence,
Mala suerte au sorteo, il tire les deux plus mauvais numeros. Malgré tous ses efforts il n'arrivera pas sortir son premier des planches. Son second, au vue du comportement de sa cuadrilla devait être un épouvantail à banderilleros !!! Deux bonnes séries et le novillo regarde les gradins.
Louis Husson: Silence et salut,
Belle série de veroniques pour accueillir son premier, puis son novillo manque de race de force et de piquant, il va très vite à menos de même que la faena. Son second le met en difficulté au capote. Le début de faena de muleta laisse augurer de bonnes chose, mais, la suite est très inégale devant ce novillo qui ne demandait qu'à lui offrir ses deux oreilles.
Andres Roca Rey: 2 oreilles et oreille,
Mes amis diront qu'il avait retrouvé son orchestre symphonique. Bien au capote avec son premier, début de faena avec son éternelle cambiada au centre, bonnes séries meilleures à droite qu'à gauche, puis final encimiste dans les cornes avec les sempiternels "culetazos". une entrée à matar de "mort de fin" avec un leger accrochage qui lui déchirera le costume au niveau de l'aine droite. c'est pas passé loin! ( à voir sur les images). A son second, "bis repetita " (c'est comme mon nom) en fait ça veut dire "même chose", sauf que ce novillo avait beaucoup moins de force et que tout c'est passé en douceur, au ralenti, templé comme disent los aficionados al arte. Ca manquait quand même de trasmission. Vous aurez compris, ce n'est pas ma tasse de thé, mais bon c'est joli et bien fait.
Moins joli, la vuelta al ruedo attribuée par la présidence à ce dernier novillo.
Cette analyse n'est pas de moi, je ne suis pas assez connaisseur, mais ce sont les gens concentrés de plus haut qui me l'on raconté. Eux ce sont des bons...
Allez adishats a tots,
Barnabé
Credit photo Patrick.S, toute utilisation est prohibée.
Boujan sur Libron, petite commune de l'Héraut à quelques encablures de Bézier, organisait pour la première fois une féria du novillo les 06 et 07 juin.
Curieux de toutes choses nouvelles, nous avons été quelques uns à faire le déplacement, il est toujours bon d'encourager les nouvelles initiatives. Bien sûr, ce n'est pas la seule raison qui nous a motivé. Il faut dire que le samedi après-midi, nous avions droit à une novillada de Partido de Resina avec un cartel non moins intéressant pour nous comprenant notamment Joaquin Galdos. Et puis moi, je voulais voir le petit prodige péruvien ARR se frotter un peu à du bétail qui pique, juste pour voir quoi.
Pour cette première, 2/3 d'arène et donc en piste des novillos descendant des fameux Pablo Romero. Nous n'avons pas tiré beaucoup de conclusions de cette course. Peu dans le type de l'encaste mis à part deux, collaborateurs mais surtout manquant de race et ne donnant pas d'émotion.
Manolo Vanegas:
Novillero courageux mais techniquement vert compense son manque de technique par un courage à toute épreuve. Son premier petit et faible ne prend qu'un picotazo et, après l'avoir banderillé, nous sert une faena des deux mains correcte sur un novillo qui va très vite à menos. Long à la mort, quelques applaudissements d'encouragement.
Son second se blesse après la sortie et après une petite pique est changé pour un Margé, petit, vif qui prend deux piques. A la pose des banderilles après un violin engagé duquel il ne peut sortir, il prend une grosse voltereta. faena avec des hauts et des bas et une entière traserita met fin au combat et lui vaudra une vueltita.
Sur le chemin du retour nous apprendrons que ce novillo a été honoré d'une vuelta al ruedo ! Sincèrement nous n'avons vu ni mouchoir ni vuelta et pourtant je vous jure que nous n'avions pas bu !!!
Andres Roca Rey:
Je ne vais surement pas me faire des amis, mais le petit Mozard de la tauromachie avait du,ce jour, donner congé à son orchestre philarmonique. Il a marqué l'aficion héraultaise surtout pas son manque réel d'implication, toréant sur le voyage, ne mettant pas son premier novillo en suerte pour les piques et toréant son second très lentement du pico des deux côtés. Ca lui permettra de couper une oreillette qu'il promenera sous la bronca destinée à la présidence. Peut être se réservait il pour captieux le lendemain ???
Joaquin Galdos:
Il fut le torero le plus puesto du jour et malgré un engagement à Séville le lendemain il joua le jeu (lui).
Il mit son premier en suerte par deux fois pour la pique et, Vanegas venu au quite se fera bousculer. Par la suite, après un brindis au public, sa faena des deux mains sera engagée et sincère faisant bien courir la main. Une estocade un peu delantera et caida ne lui empêchera pas de couper une oreille de poids.
Rien au capote, son second prendra une première pique au toril et une seconde pour la forme. Bonne entame par le bas sur ce dernier Partido qui a été bien toréé à droite la gauche étant plus hésitante.
Pour terminer une voltereta plus spectulaire que méchante et une mise à mort avec un métisaca et une entière en arrière lui vaudront une vuelta fêtée.
Les images en dessous (tjs avec les problèmes d'insertion, "mesclagne" et manque)
Patrick.S
Credit photo Patrick.S, toute utilisation est prohibée.
Suite et...fin de notre séjour madrilène.
Lundi 1èr juin, corrida de Partido de Resina.
2/3 d'arènes pour une tarde de silence...
Eduardo Gallo: Silence et silence,
Sebastian Ritter: Silence et silence,
Rafael Cerro: Silence et silence.
(Ca fait pas beaucoup de bruit tout cela !!!)
Le lot de Partido très bien présenté dans le type de l'encaste a ressemblé fort à une mansada n'offrant que peu d'options aux trois toreros manquant eux d'envie, même si Sebatian Ritter en avait plus que les deux autres, qui plus est, avec des lidias complétement désordonnées accentuant le phénomène... indignes de Las Ventas.
L'aficion venteña changerait elle ???
Quelques images à voir (avec toujours les problèmes d'insertion)
Patrick.S
Dimanche 31 mai, c'est des tendidos de las Ventas que nous avons assité à la corrida de Baltasar Iban.
Face à eux ce jour là:
Fernando Robleño, Salut et silence
Serafin Marin: Silence et silence
Luis Bolivar: Applaudissement après avis et silence.
Six toros de Baltasar Iban et un sobrero de Torrealta, tous bien présentés, de jeux divers le tout manquant de beaucoup de transmission. Plus encasté le troisième qui a permis à Luis Bolivar de "faire le métier" avec énormemment de sincérité (le meilleur moment de l'après-midi);
Les images en dessous.
Patrick.S