La jeune Ganaderia de Leon avait envoyé quatre pensionnaires représentatifs de la caste Santa Coloma, encastés en diable et mobiles. Le genre de novillos qu'il faut toréer, qu'il faut dominer.

Meilleurs furent le premier et le quatrième, nous offrant des premiers tiers très "intéressants".

Pour les affronter, l'organisation orthézienne avait fait appel au triomphateur de l'an dernier, Tomas Angulo et à Louis Husson.

Tomas Angulo: Silence et applaudissements,

Il débutait en novillada piquée lorsque les pensionnaires de "la dehesa de Valdellan" à Santa Maria del Rio voyaient le jour. Ces trois années d'expérience auraient dû lui permettre de maitriser la situation, il se trouve que ce ne fut pas le cas. Très, trop souvent débordé et désarmé par ses adversaires, il n'a jamais été en mesure de s'imposer.

Louis Husson: Applaudissements et vuelta,

Il est arrivé en terre béarnaise concentré, motivé avec de l'envie. Il attaque son premier novillo au capote avec détermination et lui sert quatre véroniques dominatrices. Par la suite son début de faena est sérieux, centré, dominateur à droite puis il passe à gauche, bien et lorsqu'il revient à droite, il se décentre un peu et, aussitôt la faena devient plus accrochée, le novillo apprend et se complique.Il tue au deuxième essai, applaudissements.

Sur son second appliqué au capote, tercio de pique intéressant et la faena va être aussi dominatrice que la première sur un novillo qui deux cornes extraordinaires pour peu que l'on se croise. C'est ce qu'il va réussir à faire. Alors que le novillo avait encore deux ou trois séries "dans le ventre" Louis écourte sa faena, (la douleur à son pied avait due se réveiller) et va changer l'épée. Dommage... Malheureusement il ne tue qu'au deuxième essais et, malgré une forte pétition, le palco ne lâchera pas l'oreille.

Nous avons retrouvé un Louis Husson déterminé, concentré qui reprend plaisir à toréer, de bonne augure pour la suite qui s'annonce intense.

A suivre.

Les images en dessous.

Après une année de jeûne, le club taurin de Garlin remettait le couvert, sans les garbures, pour cette novillada de juillet.

Novillos de Juan Manuel Criado bien présentés mais qui ont manqué de caste et de mobilité pour la plus part. Du premier soso en passant par les 2,3 et 4 qui ont manqué de force s’arrêtant trop vite via le bon 5ème qui a permis à Galdos de triompher une nouvelle fois en terre béarnaise pour terminer par le 6ème qui permettait...

Le premier tiers sans intérêt, 7piques souvent mal données et quelques unes carioquées.

Le novilleros ont fait avec "le matériel" qui était à leur disposition, pas grand chose à leur reprocher.

Les images:

Les socios de la Peña Creo Que Si, orphelins des arènes tarusates, œuvrent pour le maintient des traditions taurines dans leur village et c'est tout à leur honneur.

Cette année ils nous ont concocté une rencontre entre les écoles taurine de Madrid, Badajoz et Adour Aficion. Ces écoles avaient en charge la tienta de 6 vaches de la ganaderia Casanueva et pour le bon déroulé de l'après-midi, pour que le ganadero puisse bien voir ses vaches, il avait demandé à ce que ce soit les professeurs de chaque école qui prennent les vaches à la pique et en début de faena de muleta, les élèves sortant en second une fois que la vache était vue.

Pour ce jeune ganadero chalossais c'était un jour important, en effet il testait les premières vaches de sang El Torreon nées chez lui.

Pour l'école taurine de Madrid

-1ère Vache: En charge de la lidia,Rafael de Julia, de second Angel Tellez. La vache est sortie mansa au cheval mais débordant de noblesse à la muleta.

Pour l'école taurine de Badajoz

-2ème vache: En charge de la lidia, Luis Reina, de second Antonio Medina. La vache va quatre fois au cheval en accélérant sa course mais elle est compliquée à la muleta et demande à se croiser, ce que l'élève fait mieux que le maitre.

Pour l'école taurine Adour Aficion

-3ème vache: En charge de la lidia, El Monteño, de second Baptiste Cissé. La vache commence par se défendre à la pique pour finir mieux qu'elle n'avait commencé sur la quatrième. A la muleta elle est sortie noble permettant aux deux intervenants de nous gratifier de bons moments.

Pour l'école taurine de Madrid

-4ème vache: En charge de la lidia, Rafael de Julia, de second Carlos Ochoa. La vache est sortie avec un problème à un œil et toute la lidia s'en est ressentie.

Pour l'école taurine de Badajoz

-5ème vache: En charge de la lidia Luis Reina, de second Antonio Pinchado. Cette 5ème est faible et donc vient au cheval en marchant, ne faisant "l'effort" que sur les derniers mètres. A la muleta elle est noble et arrive à montrer ses qualités malgré un travail des piétons "sur la bordure".

Pour l'école taurine Adour Aficion

-6ème vache: En charge de la Lidia El Monteño, de second Clément Hargous. La plus complète du lot.Très bonne au cheval prend quatre piques au galop dont la dernière en partant du toril. A la muleta elle fait preuve de caste, classe et noblesse.

Nous avons vu des choses intéressantes. Je ne peux vous dire si le ganadero était satisfait, nous ne l'avons pas croisé à la sortie, mais nul doute qu'il aura tiré des enseignements importants de cet après-midi tarusate.

Quelques images en dessous.

Après s’être restaurer, comme il se doit mais guère plus, nous étions prêts pour découvrir un ganaderia inédite;

En effet, nos amis de Rieumes, pour palier aux problèmes sanitaires de la ganaderia retenue initialement, ont eu le courage de nous présenter un élevage inédit. Bravo à eux.

Ces novillos sont hélas tous sortis , mis à part "el quinto malo," en marchant, se sont arrêtés très vite finissant aussi vite aux planches.

Le quinto lui, le seul jabonero, soit il avait été adopté, soit il avait une mère coquine qui à fauté de l'autre côté de la clôture, pour preuve le comportement sensiblement différent d'avec ses frères.

Face à eux,

Louis HUSSON: Salut et applaudissements

Jose Ruiz Muñoz: Oreille et Oreille après un gros accrochage lors de la suerte suprême.

Joaquin Galdos: Oreille et Oreille, toujours aussi dominateur et combattant.

Muñoz et Galdos sont sortis à hombros de ces belles arènes rieumoises.

Les images en dessous.