Dimanche 26 juillet, les arènes du Pesqué accueillaient les grands frères des novillos du matin.
Six toros de Valdellan pour:
Alberto Lamelas: Salut et silence,
Thomas Dufau: silence après avis et sifflets après deux avis,
Cesar Valencia: Oreille et vuelta.
Le lot vespéral de Valdellan est sorti désigual tant de trapio que de comportement. Bien dans le type, ils ont poussé à la pique mais se sont assez vite éteints gardant malgré tout une bonne dose de dangerosité tout au long du combat. C'est ce genio qui a permis de maintenir l’intérêt des aficionados durant les trois heures de course sous un soleil de plomb.
Lamelas se voyait attribuer le premier qui ressemblait par sa robe à un patas blancas, dangereux, avisé finissant aux planches et cherchant l'homme derrière le drap. Fallait être guerrier, Lamelas l'a été. Son second (le 4ème) très protesté par une partie du public pour sa faiblesse et non changé par la présidence s'est très vite éteint.
Le second destiné à Thomas Dufau fut d’abord écarté de belle façon par Thomas Marty, l'enfant du pays sous un tonnerre d'applaudissements. Ensuite Thomas n'était pas dans un bon jour se manso con casta avait besoin d'être dominé, faute de ça le taureau se décompose, deux demies et "quelques descabellos" auront raison du cornu après avoir entendu un premier avis. Bis repetita au second où là il entend deux avis, le toro se couche limite troisième (avis) et une petite bronca raccompagne Thomas au burladero.
Le troisième est pour Cesar Valencia qui se fait désarmé deux fois de suite au capote, il se reprend bien et mène de main de maître la lidia au tercio de pique dans lequel Alberto sandoval nous montre qu'il n'a rien à envier à son tonton. Deux piques très bien exécutées, bien en place avec un toro que le piquero arrive à faire partir avec alégria malgré le fait qu'il soit tardo et pour finir une troisième al regaton après les clarines. En début de faena le toro fait une vuelta de campana dont il ne se remettra pas. C. Valencia arrive à lui tirer malgré tout quelques séries méritoires et couche le toro d'une entière de côté. Oreille, vuelta avec son piquero.
Au dernier, accueil avec enfaroladas de rodillas contre les planches, l'animal se révèle très encasté, le torero se croise mais n'arrive pas à le dominer. Le toro va à menos, la faena aussi. Un pinchazo et un tiers de lame lui donneront le droit à une dernière vuelta.
Très belle entrée, plus de 3/4,
Prix de la meilleure pique à Alberto Sandoval,
Thomas Marty le prix du courage.
Les images:
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Patrick.S