Hè Hey !!!!!!!
Suis sûr que vous ne m'aviez pas vu! Je suis Dronus espionae aficionadum ( c'est mon nom savant!), mais restons simple, appelez moi Barnabé.
Pourquoi Barnabé allez vous me dire.. et pourquoi pas!
Il n'empêche que j'allonge le rang des resquilleurs. Quelques arènes ont les leurs prédéfinis. Pour preuve, Céret, ce sont les gendarmes mais oui messieurs et dames qui resquillent du haut de leurs balcons, Azpeitia alors là comble de tous les combles ce sont les bonnes soeurs du couvent qui profitent gratuitement du spectacle (au moins en partie), surement que Dieu leur demandera des comptes un jour!, même Boujan pour qui cette année était une première à déjà son lot en les personnes voisines du premier étage, alors moi, cette année je me suis permis ce petit tour à Captieux, et je dois à la vérité de dire que j'ai pris mon pied, pas tant par la qualité du spectacle que de voir ces gens assis en plein cagnar et qui bien sûr n'ont pas bénéficié des même conditions financieres que moi...
Prendre de la hauteur permet aussi de voir des choses que les autres ne remarquent pas. Des beaux sourires, des jolies filles,
et des aficionados pas très concentrés sur ce qui se passe en piste.
Y aurait il une relation de cause à effet ???
Mais je m'égare,
Parlons un peu de ce que pourquoi j'étais là.
Les capsylvains nous présentaient, faute de Tajo y la Reina initialement prévus mais restés au campo pour raisons sanitaires, un lot de novillos d'El Pilar de présentation plus que correcte pour une décision prise dans l'urgence et, c'est tout à leur honneur.
Ces cousins des Pedraza de yeltes (par l'encaste) ont donné une jeu très inégal et le dernier fut honoré d'une vuelta posthume !!!
Face à eux,
Lilian Ferrani: Silence et silence,
Mala suerte au sorteo, il tire les deux plus mauvais numeros. Malgré tous ses efforts il n'arrivera pas sortir son premier des planches. Son second, au vue du comportement de sa cuadrilla devait être un épouvantail à banderilleros !!! Deux bonnes séries et le novillo regarde les gradins.
Louis Husson: Silence et salut,
Belle série de veroniques pour accueillir son premier, puis son novillo manque de race de force et de piquant, il va très vite à menos de même que la faena. Son second le met en difficulté au capote. Le début de faena de muleta laisse augurer de bonnes chose, mais, la suite est très inégale devant ce novillo qui ne demandait qu'à lui offrir ses deux oreilles.
Andres Roca Rey: 2 oreilles et oreille,
Mes amis diront qu'il avait retrouvé son orchestre symphonique. Bien au capote avec son premier, début de faena avec son éternelle cambiada au centre, bonnes séries meilleures à droite qu'à gauche, puis final encimiste dans les cornes avec les sempiternels "culetazos". une entrée à matar de "mort de fin" avec un leger accrochage qui lui déchirera le costume au niveau de l'aine droite. c'est pas passé loin! ( à voir sur les images). A son second, "bis repetita " (c'est comme mon nom) en fait ça veut dire "même chose", sauf que ce novillo avait beaucoup moins de force et que tout c'est passé en douceur, au ralenti, templé comme disent los aficionados al arte. Ca manquait quand même de trasmission. Vous aurez compris, ce n'est pas ma tasse de thé, mais bon c'est joli et bien fait.
Moins joli, la vuelta al ruedo attribuée par la présidence à ce dernier novillo.
Cette analyse n'est pas de moi, je ne suis pas assez connaisseur, mais ce sont les gens concentrés de plus haut qui me l'on raconté. Eux ce sont des bons...
Allez adishats a tots,
Barnabé
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