Festival el Corazon, ép 2/3

Coucou, me revoilou

Ne me dites pas que vous m'avez déjà oubliée!

Bien, je vous promets qu'après cette publication vous n'entendrez plus parler de moi. Je me mettrai en position recyclage, à moins que !!! nous verrons bien.

Depuis que ma copine Sony m'a lachée je suis un peu perdue déboussolée alors, malgré que je sois vidée, je vais prendre sur moi et avec les moyens qui sont les miens assurer la continuité de l'histoire.

Nous en étions donc à la fin du deuxième acte.

Troisième acte: Manuel Escribano.

Là, c'est mon côté féminin qui parle, mais ce garçon avec le sourire qu'il a et les dents bien blanches qui vont avec, je pense qu'un jour il devrait essayer de toréer avec une rose entre les dents. un peu de poésie c'est bien aussi, il n'aurait qu'à les piquer dans le bouquet que la dame patronesse de l'épisode antérieur va déposer aux portes des torils. Encore du recyclage!

Ceci dit, revenons à Manuel, après l'enfarolada de rodilla (habituelle), la pose de banderilles al quiebro contre les planches (habituelle), il entamme sa faena par une cambiada au centre (habituelle), il nous a servi une toreria engagée, volontaire, sans fioritures, habituelle quoi. Alors que s'il avait piqué le bouquet à l'autre, il aurait pu.......ça aurait amené un brin de fantaisie. Ceci dit respect  pour ce torero qui de plus conclu sa faena pas un bon coup d'épée, deux oreilles, rien à dire.

Quatrième acte: Thomas Dufau.

Le régional était attendu au milieu de tout ce beau monde.

Avec lui, rien d'habituel. Pour commencer ce n'est pas lui qui reçoit le toro à sa sortie mais Manu Lataste qui lui claque un superbe saut périlleux vrillé. Magnifique.

Thomas prend la suite avec une série de véroniques par le bas, pesant sur le taureau pour conclure par un revolera dans le terrain des medios. Le ton est donné.

A la muleta l'animal allie la force et la noblese à une belle longueur de charge. Sans nul doute il tient là le meilleur novillo de l'après-midi. Il aura le mérite de canaliser tout cela, de lui imposer sa muleta et de ne pas passer à côté de ce bon novillo. Je ne suis pas experte en la matière, mais j'entendais des voisins qui disaient que les bons toreros étaitent aussi ceux qui savaient "se servir" des bons toros (je ne fait que répéter).

Une première épée très malheureuse  suivie d'une seconde bien dans les règles le privera hélas du troisième appendice auquel il aurait pu prétendre. Deux oreilles et vuelta au taureau.

J'en était complètement retournée.

Voici donc pour moi le moment de conclure.

Comme dit en préambule du premier épisode après ce toro, je fait comme Escribano, je m'échappe et laisse le soin à mon nouvel ami de vous conter la suite.

N'ayez pas peur, je vous le présenterai.

Allez, en dessous les images.

Mlle Cristalline

Crédit photo Patrick.S, toute utilisation est prohibée

Crédit photo Patrick.S, toute utilisation est prohibée